Les mémoires du 19e arrondissement de Paris, quartier Danube – Solidarité

Quelque temps après son installation rue de la Solidarité, l’association Atellanes sous la direction de Marc Flavigny a développé une recherche mémorielle sur le 19e arrondissement, notamment sur le quartier Danube-Solidarité et le quartier Curial-Cambrai, séparés par le canal de l’Ourcq, canal coupant l’arrondissement en deux secteurs nord-sud. Recherche de témoins, recherche iconographique, déambulation, rencontre des partenaires institutionnels et associatifs ont abouti à la réalisation d’un ensemble de films, petits documents vidéos et expositions que nous vous présentons ici .

Un travail réalisé avec le soutien de la Mairie du 19e, de Paris Habitat, la ville de Paris, la Préfecture de Paris, la Région Ile-de-France, l’ACSE,

Jeunesse, travail, usines, des années 20 aux 30 glorieuses,

dans le 19e arrondissement de Paris

Quelque temps après son installation rue de la Solidarité, l’association Atellanes sous la direction de Marc Flavigny a développé une recherche mémorielle sur le 19e arrondissement, notamment sur le quartier Danube-Solidarité et le quartier Curial-Cambrai, séparés par le canal de l’Ourcq, coupant l’arrondissement en deux secteurs nord-sud. Recherche de témoins, recherche iconographique, rencontre des partenaires institutionnels et associatifs, déambulation ont abouti à la réalisationDes ateliers fond de cours et boutiques sur rue aux réseaux associatifs au sein des habitations HBM et HLM du quartier Danube, Paris 19ed’un ensemble de films, petits documents vidéos et expositions que nous vous présentons ici .

Un travail réalisé avec le soutien de la Mairie du 19e, de Paris Habitat, la ville de Paris, la Préfecture de Paris, la Région Ile-de-France, l’ACSE,

Jeunesse, travail, usines, des années 20 aux 30 glorieuses,
dans le 19e arrondissement de Paris

Travail, Usines, Emplois : les 30 Glorieuses
sur le quartier Danube – Solidarité

(11:25min)

Une jeunesse à la solo : les années 20 – 60, rue de la Solidarité

(16:32min)

Au travers de ces deux films, Lucienne Cluzeaud, Isabelle Douais, Odette Planquart, Daniel Rossi, Jacques Veloso,  

nous racontent tout d’abord leur jeunesse sur le quartier de la Sol, la Solo, (diminutifs de la rue de la Solidarité), rue centrale et véritable mémoire du quartier Danube-Solidarité sur le 19ème arrondissement de Paris. Une rue où à partir des années 1920 et sur les années 30 leurs parents se sont installés au sein des nouveaux HBM (Habitation Bon Marché) en briques rouges, tout juste construits. Arrivés très petits ou nés ici quelques années plus tard, tous se souviennent avec joie de leur vie d’alors, certes dans de petits appartements et au sein de familles nombreuses mais où la rue presque sans voiture, le parc des Buttes Chaumont, les terrains vagues des fortifications d’avant le périphérique, les très nombreux cinémas : l’Amérique, l’Olympic, le Provence… construisent rétrospectivement dans leurs souvenirs l’image d’un certain âge d’or. 

Prolongeant cette première description de leur quartier dans l’enfance, ils nous parlent de leur entrée très jeune dans la vie active, et de leur fierté de ramener leur première paye à la maison. Un travail passé souvent comme leurs parents, frères ou soeurs, au sein de l’usine, très nombreuses alors sur le quartier, telle l’usine de cartes Grimaud ou l’immense fabrique de toiles Emeri à l’emplacement de l’actuelle « Cité Blanche », ou encore la fabrique d’encre Ripoche rue Hautpoul ou les abattoirs de la Villette non loin. Nous sommes dans les 30 glorieuses de l’après guerre 39-45, où le travail rythme la vie de ce quartier comme de l’ensemble des quartiers du nord et de l’est parisien. 

Nous remercions ici très chaleureusement Madame Padonou, gardienne du 2-4 rue de la Solidarité au moment de la réalisation du film, qui nous a mis en relation avec les différents protagonistes, voisins de la rue de la Sol, et qui nous a accompagnés sur toute la période de tournage.

Réalisation : Marc Flavigny / Cadreur : Stefano Lanini

Au travers de ces deux films, Lucienne Cluzeaud, Isabelle Douais, Odette Planquart, Daniel Rossi, Jacques Veloso,  

nous racontent d’abord leur jeunesse sur le quartier de la Sol, la Solo, (diminutifs de la rue de la Solidarité), une rue centrale et véritable mémoire du quartier Danube-Solidarité sur le 19ème arrondissement de Paris. Une rue où, à partir des années 1920 et sur les années 30 leurs parents se sont installés au sein des nouveaux HBM (Habitation Bon Marché) en briques rouges, tout juste construits. Arrivés très petits ou nés ici quelques années plus tard, tous se souviennent avec joie de leur vie d’alors, certes dans de petits appartements et au sein de familles nombreuses mais où la rue presque sans voiture, le parc des Buttes Chaumont, les terrains vagues des fortifications d’avant le périphérique, les très nombreux cinémas : l’Amérique, l’Olympic, le Provence… construisent rétrospectivement dans leurs souvenirs l’image d’un certain âge d’or. 

Prolongeant cette première description de leur quartier dans l’enfance, ils nous parlent à la suite de leur entrée très jeune dans la vie active, et de leur fierté de ramener leur première paye à la maison. Un travail passé souvent comme leurs parents, frères ou soeurs, au sein de l’usine, très nombreuses alors sur le quartier, telle l’usine de cartes Grimaud ou l’immense fabrique de toiles Emeri à l’emplacement de l’actuelle « Cité Blanche », ou encore la fabrique d’encre Ripoche rue Hautpoul ou les abattoirs de la Villette non loin. Nous sommes dans les 30 glorieuses de l’après guerre 39-45, où le travail rythme la vie de ce quartier comme de l’ensemble des quartiers du nord et de l’est parisien. 

Nous remercions ici très chaleureusement Madame Padonou, gardienne du 2-4 rue de la Solidarité au moment de la réalisation du film, qui nous a mis en relation avec les différents protagonistes, voisins de la rue de la Sol, et qui nous a accompagnés sur toute la période de tournage.

Réalisation : Marc Flavigny / Cadreur : Stefano Lanini

L’hôpital Hérold, un hôpital de quartier pour enfants

Images et commentaires
du chantier Herold

(4:49min)

En 2006 commençait les travaux sur la partie de terrain vague situé place Danube et laissé à l’abandon depuis près de vingt ans suite à la destruction de l’hôpital Herold, ancien hôpital pour enfants transféré en 1988 sur le nouvel hôpital Robert Debré. Les passants et badauds, habitants du quartier, regroupés autour du chantier, nous relatent la mémoire de cet hôpital, construit en 1892 selon des normes d’hygiènes révolutionnaires pour l’époque, ainsi que les projets en construction : jardins partagés, bâtiments HQE (haute qualité environnementales), crèches…

En 2006 commençait les travaux sur la partie de terrain vague situé place Danube et laissé à l’abandon depuis près de vingt ans suite à la destruction de l’hôpital Herold, ancien hôpital pour enfants transféré en 1988 sur le nouvel hôpital Robert Debré.
Les passants et badauds, habitants du quartier, regroupés autour du chantier, nous relatent la mémoire de cet hôpital, construit en 1892 selon des normes d’hygiènes révolutionnaires pour l’époque, ainsi que les projets en construction : jardins partagés, bâtiments HQE (haute qualité environnementales), crèches…

Exposition photos :
Les abattoirs de la Villette, les fortifications, les Buttes Chaumont,
les usines, l’hôpital Hérold dans le nord est de Paris, 19ème arrondissement

Cette exposition donne à voir, à partir d’un choix réduit d’anciennes photos, la vie du quartier de la Solo, La Solidarité, sur la 2ème moité du 19ème siècle et la 1ère moitié du 20ème. Un quartier à l’image de l’ensemble du nord-est parisien, truffé d’immenses usines et de hautes cheminées, à deux pas du canal de l’Ourcq et des abattoirs de la Villette ouverts en 1867 et fermés en 1975, tout près également du parc des Buttes Chaumont, aménagé entre les années 1862 et 1867 à l’emplacement des anciennes carrières de gypse exploitées jusqu’en 1860, année de l’annexion des communes de Belleville et de la Villette à la Ville de Paris. Un quartier situé par ailleurs au pied des anciennes fortifications d’Adolphe Thiers construites pour protéger Paris, en vain finalement. Celles-ci, achevées en 1845 sont demolies au cours des années 1920, laissant place à d’immenses terrains vagues et aux premières constructions d’HBM (Habtation Bon Marché), avant de disparaitre définitivement, recouvert par le périphérique en 1973. Autre batiment emblématique du quartier, du côté de la place Danube, l’hôpital pour enfants Hérold, aujourd’hui détruit. Un quartier ainsi, populaire, ouvrier, où les logements jouxtent alors littéralement les usines, et où l’activité et le travail générés par ce vaste tissu indutriel bat son plein. Mais aussi où le parc des Buttes Chaumont et les fortifications laissés à l’abandon, sont investis par tous comme de véritables espaces de liberté, de jeux et de détentes. Au tournant des années 70, ces usines et ces terrains vagues seront remplacés peu à peu par les nouveaux HLM, plus grands, plus spacieux et avec salle de bain, en même temps que le travail s’éloigne et avec lui les 30 glorieuses.

Réalisation : Marc Flavigny / Rédaction des textes de l’exposition : Véronique Bouruet-Aubertot

22 panneaux sur Dibond : 16 de 60×30 cm + 6 de 30×60 cm, dont 5 textes de présentation.

Les HBM de la rue de la Solidarité, Paris 19ème :  une mémoire affective

Au début de l’année 2012, Marc Flavigny rencontre de façon fortuite Yosuké Kojima, photographe, en train de prendre en photo les boîtes aux lettres posées à même le sol ou sur de simples parpaings à l’entrée de la cour du 10-12 rue de la solidarité. En effet, depuis quelques mois tout est en chantier ici, au sein des appartements HBM. L’isolation par l’intérieur de chaque appartement est engagé afin de s’adapter aux nouveaux enjeux d’économie d’énergie. Et les habitants sont pris alors dans un perpétuel déménagement. Pour témoigner de ce moment si particulier, Marc Flavigny propose avec le soutien du bailleur Paris habitat, à Yosuké Kojima, de photographier les habitants des trois cours de cette partie de la rue, placés durant plus d’un an dans un véritable entre-deux, extérieur/intérieur, poussés littéralement au dehors de chez eux par les cartons qui envahissent leurs appartements de transition ou promis aux travaux. Palier, ascenceur, balcon, cours deviennent ainsi de véritbales espaces de transit et les empilement de cartons aux seins des logements prennent l’allure de radeaux de fortune.
Photographiés en pose, face caméra, ces clichés rappellent étrangement les photos plus anciennes de l’exposition « Les Mémoires de la Solo » prises également en pose, mais cette fois-ci pour des raisons techniques, et sur lesquelles de nombreux protagonistes regardent vers l’objectif.

Remerciements à Madame Rahem, ex-gardienne du 10-12 rue de la Solidarité et à Madame Valérie Sailly, responsable des travaux sur cette période pour Paris Habitat, qui nous ont mis en relation avec les différents protagonistes.

Photographies : Yosuké Kojima / Conception : Marc Flavigny 

17 panneaux sur Dibond : 14 de 60×30 cm + 3  de 30×60 cm, dont 1 texte de présentation.

Des ateliers fond de cours et boutiques sur rue aux réseaux associatifs
au sein des habitations HBM et HLM du quartier Danube, Paris 19e

A partir de 2014, l’association de graphistes Fabrication Maison, installée au 4 rue de la Solidarité, a commencé à placer dans les rues du quartier Danube-Solidarité une signalétique construite dans le cadre d’une démarche participative avec les habitants et mettant en évidence les très nombreuses structures associatives du secteur. Pour la plupart en pied d’immeuble, souvent à l’endroit d’anciennes boutiques ou d’ateliers d’artisans fond de cours, celles-ci ont emménagées à partir des années 2000, à l’instigation du bailleur social Paris Habitat et de la Ville de Paris.
Désormais ces signalétiques ou « totems », fabriquées en bois, toutes de couleurs vives et de formes quadrangulaires ajourées en différents endroits, dessinent sur le quartier un parcours de déambulation et de découvertes.
En 2016 Fabrication Maison et notre association Atellanes, située elle au 10 ter rue de la Solidarité, ont souhaité croiser leurs démarches, l’une contemporaine et l’autre mémorielle. Nous avons donc développé cette exposition proposant au public un regard ouvert sur le quartier entre passé, présent et futur.

Co-conception : Marc Flavigny, Julien Boisseau / Graphiste Julien Boisseau

 5 grands panneaux de 120×90 cm sur papier cartonné.

Racontez-nous vos anecdotes, histoires du quartier, partagez-nous vos avis.

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