Les
mémoires
du XIXème
Les mémoires du 19e arrondissement de Paris, quartier Curial Cambrai
Quelque temps après son installation rue de la Solidarité, l’association Atellanes sous la direction de Marc Flavigny a développé une recherche mémorielle sur le 19e arrondissement, notamment sur le quartier Danube-Solidarité et le quartier Curial-Cambrai, séparés par le canal de l’Ourcq, canal coupant l’arrondissement en deux secteurs nord-sud. Recherche de témoins, recherche iconographique, déambulation, rencontre des partenaires institutionnels et associatifs ont abouti à la réalisation d’un ensemble de films, petits documents vidéos et expositions que nous vous présentons ici .
Un travail réalisé avec le soutien de la Mairie du 19e, de Paris Habitat, la Ville de Paris, la Préfecture de Paris, la Région Ile-de-France, l’ACSE,
Quelque temps après son installation rue de la Solidarité, l’association Atellanes sous la direction de Marc Flavigny a développé une recherche mémorielle sur le 19e arrondissement, notamment sur le quartier Danube-Solidarité et le quartier Curial-Cambrai, séparés par le canal de l’Ourcq, coupant l’arrondissement en deux secteurs nord-sud. Recherche de témoins, recherche iconographique, rencontre des partenaires institutionnels et associatifs, déambulation ont abouti à la réalisation d’un ensemble de films, petits documents vidéos et expositions que nous vous présentons ici .
Un travail réalisé avec le soutien de la Mairie du 19e, de Paris Habitat, la Ville de Paris, la Préfecture de Paris, la Région Ile-de-France, l’ACSE,
Rénovation de la cité Curial dans le 19e arrondissement de Paris
Le Temps des Travaux
(20min)
Construite entre les années 1967 et 1968, la cité Michelet (ou cité Curial) a été pensé au départ de façon ouverte comme un vaste espace de circulation piétonne serpentant entre ses tours. A partir de 2002 et surtout entre 2007 et 2014, ce grand ensemble est entré dans une longue période de rénovation dans le cadre du GPRU (Grand Projet de Renouvelement Urbain de Paris). Un projet pour parti inscrit dans le PNRU (Programme Nationionale de Renouvelement Urbain) piloté par L’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine).
Le chantier dont témoigne ce film, a consisté à l’inverse à « résidentialiser », autonomiser chaque tour, chaque bâtiment, avec le contournement des édifices par un sytème de grilles, la mise en place de jardinets au bas des immeubles, ou encore la création de plusieurs voiries publiques. Autres grands travaux engagés dans le même temps : l’isolation de chaque bâtiment aux nouvelles normes et la rénovation ou la création d’équipements publiques tels qu’écoles, crèches, terrain et salle de sports, nouveaux espaces verts.
Dans ce film, Leïla, responsable d’équipe de nettoyage sur la cité, Sidi, ayant grandi ici et investi dans l’animation du quartier, Simone, retraitée de la caisse vieillesse, installée il y a 40 ans, nous racontent, chacun avec son regard et son ressenti, la mémoire et la vie de ce vaste espace urbain. Bousculés dans leurs habitudes et leurs repères par ce chantier, ils s’interrogent. Heureux de retrouver un cadre de vie rénové, ils espèrent dans le même temps que les liens tissés entre tous se maintiendront.
Réalisation : Guillaume Terver / Coordination : Edwige Fabre / Mixage : Pierre Dachery
Cette réalisation, comme les deux vidéos ci-dessous, s’est faite en étroite collaboration avec la Régie de quartier du 19ème Nord, Edwige Fabre et Anne Mistral, alors respectivement chargée de lien social et directrice, qui ont facilité les rencontres avec le quartier, ses habitants et acteurs associatifs et institutionnels, et ont assuré la coordination d’ensemble. Marc Flavigny et Javier Romero ont travaillé à la mise en place et à la production du projet.
Conversation avec Pierre Coquet
(4:51min)
Installés sur le balcon d’un appartement, deux habitantes de la Cité Michelet Lili et Nicole conversent avec l’architecte Pierre Coquet du cabinet Coquet père et fils architectes de l’office HLM de la ville de Paris, sur l’origine du projet de construction de ce grand ensemble (16 tours et une barre), appelé d’abord Curial-Cambrai.
Entretien avec Pierre Coquet
(7:33min)
Interrogé par Marc Flavigny, Pierre Coquet explique les contraintes et les choix architecturaux du projet ; comme la question des tours ou des barres, et ce que cela suppose en termes techniques et de moyens financiers. L’enjeu étant de construire un maximun de logements tout en prévoyant des equipements collectifs telle qu’une école…
Images : Guillaume Terver / Prise de son : Gabrielle Fontaine
Concersation avec Pierre Coquet
(4:51min)
Installés sur le balcon d’un appartement, deux habitantes Lili et Nicole de la Cité Michelet conversent, avec l’architecte Pierre Coquet du cabinet Coquet père et fils architectes de l’office HLM de la ville de Paris, sur l’origine du projet de construction de ce grand ensemble (16 tours et une barre) appellé d’abord Curial Cambrai.
Entretien avec Pierre Coquet
(7:33min)
Interrogé par Marc Flavigny, Pierre Coquet explique les contraintes et les choix architecturaux du projet, comme la question des tours ou des barres, et ce que cela suppose en termes techniques et moyens financiers. L’enjeu étant de construire un maximun de logements tout en prévoyant des equipements collectifs telle qu’une école…
Images : Guillaume Terver / Prise de son : Gabrielle Fontaine
Le long du bassin de la Villette et du canal de l’Ourcq
traces d’une tranformation urbaine en photos
Au moment où Karine Combi prend ses photos de nuit en hiver, le long du canal de l’Ourcq, en partant du bassin de la Villette et en remontant les berges jusqu’à Pantin, les bâtiments industriels qui bordent ce chemin d’eau, construits au XIXe siècle dans la ferveur de la révolution industrielle, sont abandonnés. Ces silhouettes urbaines, « Vaisseaux » vides, désossés, certains en travaux de rénovation d’autres investis par les grapheurs, mis en exergue par les photos de Karine Combi, témoignent de cette période de transition entre une histoire industrielle, désormais quasi à l’arrêt, et l’investissement de ces mêmes bâtiments aujourd’hui par des lieux de culture, de médias ou de communication, à l’image des Magasins Généraux de Paris et de Pantin. Ouverts à tous, les berges et ponts du canal de l’Ourcq rassemblent désormais les habitants du Nord et du sud du 19e arrondissement de Paris, de Pantin, Romainville, Noisy-le-Sec, Bobigny et au-delà, autour des terrasses de cafés, cinémas, lieux de culture, parcs et promenades qui longent ses deux rives. Lancé par Napoléon Bonaparte en 1802, le réseau des canaux parisiens, avec le canal de l’Ourcq reliant la rivière de l’Ourcq dans l’Oise au bassin de La Villette, prolongé par le canal Saint-Martin traversant Paris jusqu’au port de l’Arsenal donnant sur la Seine, et le canal Saint-Denis partant du canal de l’Ourcq au niveau du parc de la Villette pour se jeter dans la Seine en aval de Paris à la hauteur de l’Île-Saint-Denis, forment désormais tous ensemble un vaste réseau de promenade et de détente offert à tous les habitants d’Île-de-France et aux touristes venus découvrir le Grand Paris.
Photographies : Karine Comby / Rédaction : Cathy Bion
12 panneaux sur Dibond : 5 de 60×30 cm + 7 de 30×60 cm, dont 1 texte de présentation.
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Atellanes 2024
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